L’été arrive… le rosé retrouve des couleurs !
On vous arrête tout de suite, NON, on ne fait pas du rosé en mélangeant du vin blanc et du vin rouge ! Pour faire taire les mauvaises langues ou les éternels anti-rosés (il y en a encore, les pauvres, on les plaint !), voici une petite séance de rattrapage en bonne et due forme.
Le rosé, un vin comme les autres ?
En France, on a deux méthodes pour arriver à nos fins. La saignée qui consiste à faire macérer le jus du raisin pendant 12 à 24h dans une cuve au contact de la peau des raisins. (En fait, c’est le même principe que pour le vin rouge sauf que pour ce dernier, ca dure bien plus longtemps). Ou alors le pressurage direct. Dans ce cas, les raisins sont pressés directement avec la peau et on ne récupère que le jus. Donc oui, le rosé c’est bien sûr du vin ! Et il existe en réalité autant de rosés que de terroirs…
Où produit-on les rosés français ?
Connu bien au delà des plages ensoleillées et des frontières de l’Hexagone, le rosé de Provence a plus que jamais le vent en poupe. Et pour cause, 90 % de l’appellation Côte de Provence est produite dans cette couleur ! Les rosés de cette région du sud de la France sont généralement assez légers et faciles à boire. Côté cépages, on retrouve le Grenache, le Cinsault et la Syrah, parfois complétés par du Cabernet-Sauvignon ou du Mourvèdre.
Contrairement aux rosés made in Provence souvent assez pâles, les vins du Languedoc-Roussillon ont une robe plus intense et des arômes plus puissants. Ils sont pour la plupart produits à partir de Cinsault, de Grenache et de Syrah. Très agréables à l’apéritif, on les appréciera également avec une salade de la mer ou encore des petits farcis… Un pur délice !
Sachez enfin que la Bourgogne, la Corse, le Val de Loire ou encore le Beaujolais, le sud-ouest, le Bordelais, le Rhône et même la Champagne sont (dans une moindre mesure), des producteurs de rosés eux aussi.
Ce qu’il faut retenir pour bien choisir son rosé
Selon ses goûts, on choisira des rosés clairs à l’apéritif ou avec des poissons, des coquillages et des crustacés. Les rosés plus foncés seront appréciés sur des viandes blanches grillées ou encore avec un barbecue ou une plancha. En fait, comme pour les vins blancs ou les vins rouges, ne vous enfermez jamais dans des idées reçues : le rosé a la réputation de se décliner en plus de 140 nuances… Il y en a donc forcément un fait pour vous !
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