Domaine La Cavale, grand nom du Luberon

Paul Dubrule, pionnier de l’œnotourisme

Paul Dubrule n’est pas n’importe qui. Co-fondateur du groupe Accor, cet entrepreneur hyperactif fut l’un des premiers à miser gros sur le tourisme viticole… à une époque où le mot œnotourisme n’existait même pas ! Nous sommes dans les années 70, au cœur du Luberon : l’homme d’affaires aguerri cherche un endroit paisible où passer ses vacances. Il jette son dévolu sur une bergerie entourée de 7 hectares de vignes. De fil en aiguille, en discutant avec son entourage, il réalise qu’il vient de dénicher LA perle rare. Paul Dubrule s’entoure alors de grands noms du vin comme Olivier Poussier (meilleur sommelier du monde 2000) ou Alain Graillot, considéré comme le pape de l’appellation Crozes-Hermitage, pour mettre sur pied son premier projet oenotouristique. En 1986, il crée un domaine viticole avec aux commandes Jean-Paul Aubert, devenu depuis directeur technique du Domaine.

Aux petits soins pour les merveilleux terroirs made in Luberon

Si le Domaine La Cavale est devenu un véritable temple de l’œnotourisme au cœur du Parc Naturel Régional du Luberon, ce sont d’abord les vins du domaine qui nous ont tapés dans l’œil. L’exploitation compte aujourd’hui 42 hectares répartis sur 4 communes : Cadenet, Lourmarin, Vaugines et Cucuron. Plantées en coteaux entre 300 et 320 mètres d’altitude, toutes les parcelles bénéficient d’une jolie exposition. Sous l’impulsion de Paul Dubrule, Jean-Paul Aubert s’applique à protéger l’environnement, jour après jour, et à préserver ce terroir qui fait des merveilles. Et on ne lésine pas sur les moyens : installation de panneaux solaires pour produire de l’électricité verte, réduction de la consommation d’eau, utilisation de composts de lavande et surtout, arrêt des désherbants depuis 2011. Le premier millésime certifié bio a vu le jour en 2020.

Petite ou Grande Cavale ?

Au-delà de sa dimension verte, le domaine a depuis le premier jour pris le chemin de la qualité. S’éloignant de l’opulence qui peut parfois caractériser les vins du sud, Jean-Paul Aubert, avec le soutien d’Alain Graillot, cherche à travailler différemment. Des parcelles de Carignan se sont par exemple invitées dans ce décor naturel : ce cépage qui apporte finesse et acidité, tient aujourd’hui une place importante dans les vins du domaine. L’ambition est de produire des vins structurés, avec de la matière, prêts à affronter les années :

• La Petite Cavale se décline en trois couleurs :
  • En rouge, ce Luberon révèle des arômes de petits fruits noirs et des notes grillées.
  • En blanc, vous serez séduit par sa belle robe d’or aux reflets cristallins. Une jolie bouteille au très bel équilibre à ouvrir sans complexe.
  • En rosé, cet assemblage de Grenache et de Cinsault offre une attaque en bouche vive et fraîche et une finale sur des notes de pamplemousse rose. Idéal à l’apéritif quand le soleil tape.
• La Cavale s’écrit :
  • En rouge pour une alliance parfaite entre élégance et complexité. Un vin très travaillé, parfait reflet de son terroir, à la bouche envoûtante et aux tanins suaves.
  • En blanc, cet assemblage de Grenache blanc et de Vermentino vous transporte sous un parasol, en terrasse avec ses arômes d’acacia et de fruits à chair blanche. Parfait avec un filet de bar en sauce ou un risotto à la truffe.
• La Grande Cavale, vinifiée uniquement les années où le millésime est remarquable, est devenue l’emblème de la maison. Cette cuvée n’est produite qu’en rouge à base d’une sélection rigoureuse de Grenache et de Syrah. Un vin racé parfaitement équilibré pour tenir tête à du gibier ou du chocolat noir épicé.

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